L’Association des travailleurs grecs du Québec condamne l’approche anti-scientifique et anti-populaire des gouvernement québécois et canadiens face à la nouvelle vague du variant Omicron qui ravage la population. Nous condamnons également la même approche anti-scientifique et anti-populaire des mouvements anti-vaccin qui flirtent avec l’extrême droite, ennemie de tout progrès social.
Au Québec le gouvernement de la CAQ instaure un couvre-feu pour lequel l’efficacité pour lutter contre le virus reste à démontrer, alors que d’un même geste il oblige le retour au travail du personnel de la santé atteint du virus. Il songe aussi à relaxer les mesures pour le personnel des garderies, alors qu’elles s’occupent d’enfants forcément non-vaccinés puisqu’ils n’ont pas l’âge. D’ailleurs, d’après des études préliminaires, c’est possible que le variant Omicron affecte plus les enfants que les premières variantes. Il ne fait aucun doute que le patronat prépare un retour précipité de tout travailleur atteint de la COVID-19, dans tous les secteurs. Tout ceci va à l’encontre de la science, et a pour seul intérêt le maintien des profits. C’est le peuple qui paie la facture avec des hôpitaux bondés, des retour au travail précoces, l’anxiété et le stress pour les proches-aidants, les parents et les jeunes et au final, une crise qui s’éternise.
L’ATGQ insiste sur la solidarité ouvrière pour faire face à la crise: l’unité des syndicats et des organismes citoyens contre les mesures arbitraires et anti-scientifiques, pour une véritable stratégie scientifique et populaire, du local jusqu’à l’internationale, pour
contrer la propagation du virus.