Le lundi 26 avril, les débardeurs du port de Montréal ont entrepris une grève générale illimitée, votée par les 1150 membres de la section locale 375 du Syndicat canadien de la fonction publique à un taux de plus de 99%. Cela fait suite à des années de négociation de mauvaise foi de la part de l’employeur et en particulier en réponse à des moyens de pression affectant les horaires des travailleurs et le taux de salaire de base. Honteusement, le gouvernement fédéral des Libéraux a adopté un projet de loi de retour au travail qui forcera les travailleurs à retourner au travail sans reconnaître les conditions auxquelles ils sont confrontés à la table de négociation. Cette action profondément antidémocratique, antisyndicale et anti-ouvrière est une attaque fondamentale contre les droits durement acquis par les travailleurs de tous les secteurs et a un effet dissuasif sur le mouvement ouvrier dans son ensemble, surtout maintenant que des centaines de milliers des travailleurs du secteur public au Québec sont en train de négocier eux-mêmes. L’Association des travailleurs grecs du Québec condamne ces actions du gouvernement fédéral et offre notre plus profonde solidarité de la classe aux débardeurs en lutte.